"Nous considérons que Facebook ne protège pas suffisamment les droits des personnes au regard du droit autrichien", a déclaré un porte-parole, Dieter Brosz, au cours d'une conférence de presse.
La plainte contre le groupe, déposée auprès du tribunal de commerce de Vienne, fait suite à une quarantaine de procédures engagées cette année par le parti contre des usagers du réseau, a rappelé M. Brosz.
"Les messages sont dans le meilleur des cas rendus inaccessibles en Autriche, ce qui est facilement contournable, mais jamais effacés", a-t-il déploré.
Outre l'effacement des messages, les Verts exigent la communication par Facebook d'éléments permettant de déterminer l'identité des personnes animant des comptes fictifs, souvent les plus virulents, a souligné l'avocate du parti, Maria Windhager.
En pratique, la plainte vise les messages d'un de ces comptes fictifs qui avait notamment traité Mme Glawischnig de "corrompue" et que le réseau social a refusé de supprimer, selon les Verts.
"Facebook nous a répondu que ces propos ne contrevenaient pas à leurs normes. Mais ils tombent bel et bien sous le coup de la loi autrichienne", a souligné M. Brosz, assurant que le parti agissait afin de créer une jurisprudence "au profit de tous".
Contacté par l'AFP, Facebook n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat au sujet de cette plainte.
Le 9 novembre, le groupe avait créé une vive polémique en Norvège en censurant la célèbre photo d'une jeune Vietnamienne nue brûlée au napalm, y compris dans un post de la Première ministre, Erna Solberg, avant de revenir sur cette décision face au tollé suscité.
Avec AFP