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Contrairement à ce que nous publions mardi, l'ancien chef de guerre congolais Thomas Lubanga n'a pas été retiré de la liste des sanctions de l'ONU, selon un porte-parole de l'organisation.
Contacté jeudi par VOA Afrique, le gouvernement congolais n'a pas immédiatement réagi.
Selon les directives onusiennes, les États membres peuvent à tout moment demander la radiation d’un nom de la liste. Les demandes de radiation peuvent aussi être présentées par les individus et entités concernés, soit par l’intermédiaire du point focal pour les demandes de radiation, soit par l’intermédiaire de l’État où l'individu réside ou dont il a la nationalité.
M. Lubanga, 59 ans, était le président de l’Union des patriotes congolais (UPC), un des groupes armés actifs dans la province de l’Ituri au début des années 2000.
Arrêté à Kinshasa en mars 2005, il est transféré à la Cour pénale internationale (CPI) un an plus tard, en mars 2006.
Il est mis en accusation pour divers crimes relevant du droit international, dont le trafic d'armes, l’enrôlement d’enfants-soldats et violations de droits humains.
Il est reconnu coupable en mars 2012 et condamné à 14 ans de prison, devenant ainsi la premier individu à être condamné par la CPI depuis son ouverture en 2002. Il fait appel. En 2014, les juges d'appel de la CPI confirment sa condamnation et il est transféré dans un établissement pénitentiaire en République démocratique du Congo en 2015.
Il a été libéré le 15 mars 2020 après avoir purgé sa peine.
Après sa libération, il participe aux efforts de sensibilisation visant à pacifier l'Est du pays.