Le 21 mars, un navire marchand battant pavillon équato-guinéen, le Elobey 6, a été attaqué par des pirates non identifiés au large du port gabonais de Port-Gentil. Les trois marins avaient été kidnappés.
Vendredi, "le gouvernement de la République de Guinée équatoriale a obtenu la libération des hommes séquestrés (...), un Equato-guinéen et deux Marocains", a indiqué le gouvernement de Malabo dans un communiqué rendu public samedi.
L'Equato-guinéen, Santos Ndong Mba, et les Marocains, Abaamrane Hamid et Chalabi Abdelaziz, sont arrivés vendredi "à l'aéroport international de Malabo à bord d'un vol spécial en provenance de Calabar, au Nigeria", selon le communiqué de Malabo.
Rien n'a filtré sur la nationalité de leurs ravisseurs, les conditions de leur détention ou celles de leur libération, Malabo a simplement "remercié toutes les parties impliquées" dans l'élargissement des otages.
Au moment de l'attaque, l'Elobey 6 naviguait entre Bata, la capitale économique située dans la partie continentale de la Guinée Equatoriale, et l'île équato-guinéenne d'Annonbon, à 700 km du nord de Malabo.
Le golfe de Guinée, qui s'étend sur 5.700 km, des côtes du Sénégal à l'Angola en passant par celles du Nigeria, est devenu, ces dernières années, un repaire de pirates, notamment nigérians, et le nouvel épicentre de ce type d'attaques dans le monde, pillages de navires et kidnappings contre rançon, ravissant cette place au golfe d'Aden.
Le 9 mai, cinq marins, dont un Equato-guinéen et trois Russes, ont été kidnappés dans l'attaque de deux navires par des pirates dans les eaux territoriales de la Guinée Equatoriale. Le 4 mai, c'est au large de Libreville, la capitale gabonaise, que six membres de l'équipage de deux bateaux de pêche, ont été enlevés: trois Indonésiens, deux Sénégalais et un Sud-Coréen.