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Libération des deux Britanniques enlevés vendredi en République démocratique du Congo


Le parc de Virunga Nord-Kivu, RDC, 11 mai 2018. (VOA/Charly Kasereka)
Le parc de Virunga Nord-Kivu, RDC, 11 mai 2018. (VOA/Charly Kasereka)

Le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, a annoncé dimanche la libération des deux touristes britanniques qui avaient été enlevés vendredi dans le parc national des Virunga, dans l'est de la République démocratique du Congo.

"Je suis ravi d'annoncer que les deux ressortissants britanniques qui étaient retenus otages en République démocratique du Congo ont été libérés", a écrit Boris Johnson dans un communiqué, sans préciser si leur chauffeur congolais avait également été libéré.

"Je rends hommage aux autorités congolaises et à l'Institut congolais pour la conservation de la nature pour leur soutien infatigable", a-t-il souligné.

"Nous pouvons maintenant confirmer la libération et le retour en toute sécurité des passagers et du conducteur qui reçoivent actuellement un soutien et des soins", a écrit dans un communiqué la direction du parc des Virunga.

Boris Johnson a également adressé un message de soutien à la famille de Rachel Makissa Baraka, une garde du parc, de nationalité congolaise, tuée au moment de l'enlèvement.

Les deux touristes britanniques et leur chauffeur avaient été victimes vendredi d'une attaque de leur véhicule par des hommes armés non identifiés dans les Virunga, un parc naturel situé dans la province du Nord Kivu, fief de multiples groupes armés.

Selon la presse locale, l'armée congolaise avait rapidement pris des mesures pour retrouver les trois disparus.

>> Lire aussi : Une garde-parc tuée et deux touristes portés disparus dans le parc des Virunga en RDC

Avec ses gorilles de montagne, ses chimpanzés et ses volcans, le parc des Virunga, classé par l'Unesco au patrimoine mondial, attire les touristes. Mais la zone est également occupée par les rebelles présumés ougandais musulmans (ADF), qui sèment la terreur dans la ville de Beni, et des milices maï maï communautaires hutu, nande ou hunde.

Le 9 avril, cinq gardes et un chauffeur avaient été tués par des assaillants non identifiés. En 2014, le directeur du parc, le Belge Emmanuel de Mérode, avait survécu à une attaque.

Avec AFP

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