"La Minuss se félicite de la libération de George Livio, l'un de ses employés nationaux, qui était emprisonné depuis août 2014 sans procès", a déclaré dans un communiqué le porte-parole de la mission onusienne, sans plus de précisions.
George Livio travaillait dans la ville de Wau (nord-ouest) pour Miraya, la radio de la Minuss, lorsqu'il avait été arrêté le 22 août 2014.
"La Minuss continue d'en appeler aux autorités sud-soudanaises pour qu'elle respectent les lois du pays et les principes fondamentaux" des conventions internationales des droits de l'homme, poursuit le communiqué, qui appelle à la libération de deux autres membres de la mission également en détention depuis 2014.
Les journalistes sud-soudanais sont régulièrement harcelés, intimidés, battus, enlevés, parfois tués. Sept d'entre eux ont été tués pour la seule année 2015, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Le Soudan du Sud a perdu 30 places dans le classement annuel de la liberté de la presse, publié par Reporters sans frontières (RSF), depuis le début de la guerre civile en décembre 2013. Le pays occupe désormais la 145e place sur 180.
Avec AFP