Les Népalais Sarun Pradhan et Ramesh Karki et le Soudanais Mousa Omer Mousa Mohamed, qui ont retrouvé la liberté lundi, avaient été enlevés par un groupe d'hommes armés à Geneina, capitale du Darfour-Ouest.
Dans un communiqué, le Haut-Commissaire pour les réfugiés Filippo Grandi s'est réjoui que ses trois employés soient sains et saufs et a remercié le gouvernement soudanais.
"Nous renouvelons notre appel à toutes les parties, pas uniquement au Soudan mais partout, à respecter le droit humanitaire international et assurer la protection de tous les civils, y compris les employés dont le travail est d'aider les réfugiés et ceux affectés par des conflits et des persécutions", a-t-il ajouté.
M. Grandi a affirmé que le HCR allait continuer à travailler au Soudan et à apporter de l'aide aux centaines de milliers de déplacés dans ce pays.
Le Darfour, où les enlèvements sont fréquents, est le théâtre d'un conflit sanglant depuis 2003, quand des insurgés issus de minorités ethniques ont pris les armes contre le pouvoir de Khartoum, aux mains de la majorité arabe.
L'ONU estime que les combats ont fait au moins 300.000 morts et 2,5 millions de déplacés.
Avec AFP