"Une déclaration a finalement été conclue et les 11 pays se sont entendus pour préparer la signature" d'un nouvel accord, a déclaré le ministre de l'Economie Toshimitsu Motegi lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des négociateurs en chef à Tokyo.
C'est une décision "qui fait date pour notre pays et l'avenir de la région Asie-Pacifique", s'est-il félicité.
L'accord devrait être paraphé "d'ici au début du mois de mars", selon un communiqué du gouvernement singapourien.
Les 11 partenaires - Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam - avaient déjà bien avancé les négociations en novembre 2017, en marge d'un sommet de l'Apec au Vietnam mais il leur restait à résoudre quelques différends.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe avait particulièrement à cœur de ressusciter ce pacte.
Promu par les Etats-Unis sous la présidence de Barack Obama, le TPP, vu comme un contrepoids à l'influence croissante de la Chine, avait été signé en 2015 après de longues années de négociation par 12 pays représentant 40% de l'économie mondiale.
Le nouvel ensemble compte pour 13% de l'économie, selon l'agence de presse Kyodo.
Peu après son élection à la Maison Blanche, Donald Trump avait abandonné abruptement ce traité, dans le cadre de ses politiques protectionnistes visant à sauver des emplois américains selon lui menacés par le libre-échange.
Le TPP se veut un pacte ambitieux qui va bien au-delà de la simple levée des barrières douanières.
Il prévoit aussi la levée de barrières non-tarifaires, comme l'ouverture des appels d'offres nationaux par les pays membres aux entreprises étrangères sans avantages indus pour leurs propres entreprises publiques, la détermination de normes communes pour le commerce électronique et les services financiers, le respect du droit du travail selon les normes de l'Organisation internationale du travail (OIT).
Avec AFP