La Libye a célébré dimanche sa libération, quatre jours après la mort de Mouammar Kadhafi.
Dans une conférence de presse, Moustapha Abdel Jalil, président du Conseil national de transition, a annoncé la future réintroduction de la Charia, la loi islamique, dans le pays.
Cette annonce a provoqué une vive inquiétude chez certains défenseurs des droits de la personne qui craignent une éventuelle menace contre les groupes minoritaires en Libye.
Pour une réaction, Idriss Fall a joint Souhayir Belhassen, présidente de la FIDH, la Fédération internationale de défense des droits de l’Homme.
Mais le chef du CNT a aussi voulu rassurer, précisant que les Libyens sont des musulmans modérés.
La France, premier pays à reconnaitre le CNT, promet de rester vigilante sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques.