Plusieurs leaders sur la scène internationale ont félicité le peuple libyen pour ce qu’ils appellent «le début d'une ère nouvelle » après l’annonce par le Conseil national libyen de transition (CNT) que ses combattants avaient tué Mouammar Kadhafi.
A Washington, le président Barack Obama a déclaré : "ce jour marque la fin d’un long et douloureux chapitre pour le peuple libyen qui a maintenant l’occasion de choisir son propre destin dans une Libye nouvelle et démocratique. Pendant quatre décennies, le régime de Kadhafi a gouverné les Libyens avec une main de fer. Leurs droits fondamentaux n’étaient pas respectés.Des civils innocents étaient arrêtés, battus et tués. Les ressources de la Libye ont été gaspillées. Le peuple libyen ne pouvait pas exploiter ses énormes potentialités. Aujourd’hui nous pouvons déclarer avec certitude que le régime de Kadhafi n’est plus."
La Secrétaire d'Etat Hillary Clinton, en visite en Afghanistan, a déclaré à la chaîne de télévision Fox News que la confirmation de la mort de Kadhafi ferait pousser un "soupir de soulagement." Elle a, par ailleurs, déclaré à CBS News que, quoique significative, la mort de Kadhafi ne mettrait probablement pas fin aux combats en Libye.
Le sénateur américain et ancien candidat présidentiel du parti républicain John McCain a publié un communiqué jeudi disant que la mort de Kadhafi "marque la fin de la première phase de la révolution libyenne». Il a appelé les Etats-Unis, ses alliés européens et les partenaires arabes à renforcer leur soutien au peuple libyen.
Le président de l'Union européenne, Herman Van Rompuy, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont publié une déclaration conjointe. Ils assimilent la mort de l'ancien dirigeant libyen à " la fin d'une ère de despotisme et de répression."
Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a réagi à la nouvelle de la mort de Kadhafi en disant que maintenant, «la guerre est finie."
La France a salué "la fin de la tyrannie" et la Pologne a souligné que le sort de Mouammar Kadhafi constituait "un avertissement" pour d'autres dictateurs, rapporte l’Agence France Presse.
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