"En ce début du mois de ramadan, nous souhaitons unir nos voix à celles du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et de sa représentante spéciale par intérim pour la Libye, Stéphanie Williams, dans leur appel à une trêve humanitaire en Libye", soulignent-ils.
"Le conflit se poursuit avec la même intensité et les développements des dernières semaines suscitent des inquiétudes accrues, en particulier pour la population libyenne, qui souffre depuis trop longtemps", regrettent-ils.
"Nous appelons l'ensemble des acteurs libyens à s'inspirer de l'esprit du ramadan, à s'engager dans une reprise des discussions sur un véritable cessez-le-feu"et "à unir leurs efforts face à l'ennemi commun que représente le risque d'extension de la pandémie (de nouveau coronavirus, ndr), dans l'intérêt de l’ensemble du pays", concluent-ils.
Plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée aujourd'hui par une lutte de pouvoir entre Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen, et le GNA, basé à Tripoli et soutenu par l'ONU.
Le maréchal Haftar tente depuis un an de s'emparer de Tripoli, et le conflit a fait jusqu'ici des centaines de morts, dont des dizaines de civils, ainsi que plus de 200.000 déplacés.
La Mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul) a récemment dénoncé une escalade dans les violences en Libye, dont des actes de représailles dans des villes de l'ouest du pays, conquises par les forces du Gouvernement d'union nationale (GNA).