Douze mois après leur défaite, de nombreux responsables militaires du Mouvement du 23 Mars se trouvent dans ces deux pays, notamment Sultani Makenga en Ouganda.
Une dizaine de ces haut cadres sont accusés de graves violations des droits de l’homme et ne peuvent pas bénéficier de l’amnistie signée avec le gouvernement congolais, le 12 décembre 2013.
Kinshasa s’est engagé à les traduire en justice, un véritable changement selon Human Rights Watch qui déplore pourtant qu’un an plus tard, aucun progrès n'a été accompli.
L’ONG américaine affirme que cette volonté congolaise "est sans valeur si elle n'est pas suivie d'action. La coopération du Rwanda et de l'Ouganda est cruciale".
Par ailleurs, le gouvernement congolais et le M23 devaient se retrouver cette semaine à Luanda pour de nouvelles discussions sous l’auspice de la CIRGL.
Mais la réunion a été annulée après l’annonce à Kinshasa du nouveau gouvernement Matata Ponyo.