"Je sais les divisions de notre nation qui ont conduit certains à des votes extrêmes, je les respecte" et "ma responsabilité sera d'apaiser les peurs, de nous faire renouer avec l'optimisme", a-t-il estimé depuis son QG de campagne à Paris, alors que l'élection a mis en lumière une France profondément divisée - l'une urbaine, plutôt favorisée, réformatrice, l'autre plus rurale, déshéritée, séduite par les extrêmes.
Le président élu, centriste et pro-européen, a également assuré qu'il travaillerait à "retisser les liens entre l'Europe et les peuples qui la forment, entre l'Europe et les citoyens".
Emmanuel Macron a par ailleurs promis que "la moralisation" de la vie publique serait un des "socles" de son action, alors que la campagne électorale a été marquée par les affaires d'emplois présumés fictifs touchant le candidat de droite François Fillon mais aussi Marine Le Pen.
Le futur président, 39 ans, a conclu son discours en déclarant: "Aimons la France, je vais avec humilité, avec dévouement, avec détermination, la servir".
Emmanuel Macron a été élu avec 65,5% à 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 34,5%), selon les estimations des principaux instituts de sondages en France.