"Le taux de participation pour ces élections législatives était très faible", a déclaré le vice-président de la Céni, Thierry Rakotonarivo, lors d'une conférence de presse à Antananarivo.
"Le taux de participation dans tout le territoire en général est de 31%", a-t-il précisé, déplorant une "crise de la démocratie à Madagascar" et le "désintéressement des électeurs pour l'institution qu'est l'Assemblée nationale".
Les élections législatives étaient organisées cinq mois après le deuxième tour de la présidentielle, remportée par Andry Rajoelina devant son éternel rival Marc Ravalomanana.
Le camp du chef de l'Etat espère conforter son succès lors de ce scrutin en décrochant la majorité à l'Assemblée nationale, ce qui lui permettrait de mener les réformes promises dans ce pays très pauvre de l'océan Indien.
Madagascar a connu l'an dernier, quelques mois avant la présidentielle, une crise politique provoquée par l'adoption de lois électorales controversées.
Cette crise a débouché sur un changement du gouvernement, la tenue d'une élection présidentielle anticipée et la poursuite pour corruption de 79 députés qui ont adopté lesdites lois.
La Céni doit annoncer les résultats provisoires des législatives le 15 juin.