Malala Yousufzai a bien failli ne jamais célébrer ses 16 ans. Des Taliban lui avaient tiré une balle dans la tête alors qu’elle rentrait de l’école, il y a environ neuf mois. Elle était ciblée pour avoir milité en faveur des droits des filles à l’éducation au Pakistan.
Vendredi, elle a présenté au Secrétaire général de l’ONU, Ban ki-moon, une pétition signée par plus de 330.000 personnes, appelant l’Assemblée générale de l’ONU à financer le travail d’enseignants, la construction d’écoles et l’achat de livres, et à redoubler d’efforts pour que d’ici à décembre 2015, autant de filles que de garçons se retrouvent sur les bancs de l’école.
A l’ONU, M. Ban avait cédé son siège à Malala, qui a immédiatement souligné que cette journée honorait beaucoup d’autres personnes. «La Journée Malala’’ n'est pas ma journée. C’est la journée de chaque femme, de chaque garçon et de chaque fille ayant réclamé à haute voix leurs droits» a-t-elle déclaré.
Selon les Nations Unies, le nombre d'enfants non scolarisés est passé de 60 millions en 2008 à 57 millions en 2011. 28 millions d'enfants non scolarisés vivent dans des zones de conflits, plus de la moitié d'entre eux étant des femmes et des jeunes filles.
Devant l’sssemblée, Malala a dénoncé la violence et accusé les extrémistes islamistes de son pays de craindre l’égalité que des gens instruits apporteraient à leur société.
«Les terroristes utilisent à mauvais escient le nom de l'islam dans la société pachtoune pour leurs propres bénéfices» a dit Malala Yousafzai, ajoutant «Nos livres et nos stylos sont nos armes les plus puissantes. Un enseignant, un livre, un stylo, peuvent changer le monde».
En juin, Malala a lancé une pétition mondiale pour la sécurité des enfants scolarisés, aux côtés de l'Envoyé spécial de l’ONU pour l'éducation, Gordon Brown. Cette pétition et la Journée Malala s'inscrivent dans le cadre des efforts de l'ONU pour parvenir à une éducation primaire universelle d'ici décembre 2015, date butoir des Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Vendredi, elle a présenté au Secrétaire général de l’ONU, Ban ki-moon, une pétition signée par plus de 330.000 personnes, appelant l’Assemblée générale de l’ONU à financer le travail d’enseignants, la construction d’écoles et l’achat de livres, et à redoubler d’efforts pour que d’ici à décembre 2015, autant de filles que de garçons se retrouvent sur les bancs de l’école.
A l’ONU, M. Ban avait cédé son siège à Malala, qui a immédiatement souligné que cette journée honorait beaucoup d’autres personnes. «La Journée Malala’’ n'est pas ma journée. C’est la journée de chaque femme, de chaque garçon et de chaque fille ayant réclamé à haute voix leurs droits» a-t-elle déclaré.
Selon les Nations Unies, le nombre d'enfants non scolarisés est passé de 60 millions en 2008 à 57 millions en 2011. 28 millions d'enfants non scolarisés vivent dans des zones de conflits, plus de la moitié d'entre eux étant des femmes et des jeunes filles.
Devant l’sssemblée, Malala a dénoncé la violence et accusé les extrémistes islamistes de son pays de craindre l’égalité que des gens instruits apporteraient à leur société.
«Les terroristes utilisent à mauvais escient le nom de l'islam dans la société pachtoune pour leurs propres bénéfices» a dit Malala Yousafzai, ajoutant «Nos livres et nos stylos sont nos armes les plus puissantes. Un enseignant, un livre, un stylo, peuvent changer le monde».
En juin, Malala a lancé une pétition mondiale pour la sécurité des enfants scolarisés, aux côtés de l'Envoyé spécial de l’ONU pour l'éducation, Gordon Brown. Cette pétition et la Journée Malala s'inscrivent dans le cadre des efforts de l'ONU pour parvenir à une éducation primaire universelle d'ici décembre 2015, date butoir des Objectifs du Millénaire pour le Développement.