Le président du Malawi Arthur Peter Mutharika devrait choisir le prochain chef de la commission électorale du pays parmi cinq juges de la Haute cour, selon les médias locaux.
D'après le quotidien Nyasa Times, une liste restreinte a déjà été établie, rien que des juges, conformément à la Constitution du Malawi. Elle comprend une femme, la juge Zione Ntaba.
Pour le président, il s'agira de désigner un successeur à la juge Jane Ansah, qui a démissionné fin mai sous la pression de l'opposition et de la société civile.
La date de la présidentielle n’a pas encore été confirmée par le parlement.
Entre temps, le ministre de l'Information du Malawi, Mark Botomani, a rappelé à l’ordre la classe politique du pays, mettant en garde les candidats et leurs camps respectifs pour qu’ils arrêtent de s’insulter à travers les médias.
Selon le ministre, il est important que les politiciens se concentrent sur les défis auxquels le pays est confronté et sur la manière dont ils peuvent les résoudre au lieu de s’adonner à l’invective à longueur de journée.
Une sortie qui fait suite à la publication dans les médias locaux d'articles à travers lesquels les hommes politiques s'insultent les uns les autres.
Comme il fallait s’y attendre, là encore les camps respectifs se rejettent la faute.
Ainsi pour les partisans de la principale alliance d'opposition organisée autour du Parti du Congrès du Malawi (MCP) et du Mouvement de transformation unifié (UTM), c’est le parti au pouvoir qu’il faut rappeler à l’ordre. Et de citer de nombreux où des hauts cadres du Parti progressiste démocratique (DPP) au pouvoir ont insulté les leaders de l'opposition.
Selon les analystes, la prochaine élection présidentielle devrait être compétitive.
Le président Mutharika, candidat à sa propre réélection, est confronté à un défi de taille de la part du principal leader de l'opposition, le Dr Lazarus Chakwera, de l'alliance MCP-UTM.
L’UTM est dirigée par le vice-président actuel, le Dr Saulos Chilima. Transfuge, il est désormais le colistier de M. Chakwera.