Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

Malawi: gouvernement partiel après le limogeage de l'ancienne équipe


Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, s'exprime lors du Sommet mondial des dirigeants de la COP26 Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Glasgow, en Écosse, le 1er novembre 2021.
Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, s'exprime lors du Sommet mondial des dirigeants de la COP26 Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Glasgow, en Écosse, le 1er novembre 2021.

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, tenu par une promesse de campagne d'éradiquer la corruption d'Etat, a nommé dans la nuit de mercredi à jeudi un gouvernement partiel après le limogeage surprise lundi de l'ensemble de ses 33 ministres.

Dix anciens ministres ont été reconduits dans le nouveau gouvernement pour l'instant composé de douze membres. Mais le chef d'Etat a choisi deux nouveau alliés: un fidèle du Parti du congrès du Malawi (MCP) au pouvoir, Sam Kawale, et le puissant homme d'affaires et membre d'un parti allié, Mark Katsonga Phiri.

Il doit encore désigner les ministres aux portefeuilles clefs des Finances, de l'Intérieur et des Affaires étrangères.

Le président avait annoncé lundi de façon inattendue la dissolution de son gouvernement, présentant cette décision comme une mesure pour lutter contre la corruption. Il avait d'ores et déjà annoncé l'exclusion du ministre des Terres, Kezzie Msukwa, arrêté le mois dernier dans une affaire de corruption.

Lutte anti-corruption au Malawi: le président limoge tout son gouvernement
Attendez s'il vous plaît

No media source currently available

0:00 0:01:03 0:00


Cette annonce faisait suite à des pressions menées par des groupes influents dans le pays, la Conférence épiscopale du Malawi et le Comité des affaires publiques, qui comprend des groupes religieux jouant le rôle de surveillance du gouvernement.

Ils avaient exprimé leur inquiétude quant aux hésitations du président dans la lutte contre la corruption. M. Chakwera a remporté la présidentielle de 2020 en faisant campagne sur la lutte contre la corruption dans ce pays pauvre d'Afrique australe.

L'arrestation du ministre des Terres était le deuxième scandale de corruption à éclater en moins d'un mois.

Plus tôt en décembre, une enquête avait mené aux arrestations de l'ancien ministre des Finances et de l'ancien gouverneur de la Banque centrale, soupçonnés d'avoir manipulé des comptes pour obtenir des prêts du Fonds monétaire international (FMI).

XS
SM
MD
LG