"La décision de se retirer du Commonwealth été difficile, mais inévitable", a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Il a dénoncé le traitement "injuste" selon lui de ce pays de l'océan Indien peuplé de 340.000 habitants, en majorité des musulmans sunnite.
"Le Commonwealth a cherché à être acteur du discours politique national aux Maldives, ce qui est contraire aux principes des chartes de l'ONU et du Commonwealth", a ajouté le gouvernement de l'ancien protectorat britannique.
Organisation intergouvernementale de plus de 50 membres hérité de l'empire colonial britannique, le Commonwealth avait averti Malé depuis le renversement du gouvernement du président Mohamed Nasheed en 2013.
Le Commonwealth a régulièrement dénoncé la répression menée par le gouvernement d'Abdulla Yameen, qui a poussé les dirigeants de l'opposition à l'exil, et son instrumentalisation du système judiciaire.
L'organisation avait même dépêché un représentant dans l'archipel pour tenter d'améliorer le bilan de Malé en matière de droits de l'Homme.
Le précédent pays à avoir quitté le Commonwealth a été la Gambie, en 2013.
Avec AFP