Van Hofstraeten et Verhaegen Peter Herman se sont retrouvés dans le secteur malgré l'insécurité de la zone.
Les deux Belges sont en cours de transfert à Bamako.
Face à la multiplication des attaques jihadistes, l'armée malienne a décidé d'interdire cette semaine la circulation des motos et des pick-up, véhicules généralement utilisés par les islamistes, dans plusieurs localités du centre et du nord.
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Sont concernés une douzaine de "cercles" dans les régions de Ségou et Mopti (centre) et Tombouctou (nord-ouest), selon un communiqué de l'état-major.
La mesure inclut le cercle de Nianfunké (Tombouctou), dont une localité, Soumpi, a subi fin janvier une attaque ayant fait 14 morts et 18 blessés dans les rangs de l'armée.
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"Les convois humanitaires ou tous autres convois spécifiques doivent requérir l'autorisation du commandement militaire du secteur pour bénéficier d'une escorte", a ajouté l'armée, en précisant que tout contrevenant "sera traité comme cible militaire".
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères, malgré la signature en mai-juin 2015 d'un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes.
Kassim Traoré, correspondant à Bamako