Le président intérimaire malien a réclamé formellement l’intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, pour reconquérir le Nord du Mali, occupé par des groupes armés islamistes. Selon le cabinet du président, Dioncounda Traoré a envoyé mardi un émissaire à Abidjan pour présenter sa lettre de demande de soutien; laquelle a été remise au président en exercice de la CEDEAO, le président ivoirien Alassane Ouattara.
Selon la presse locale, le président malien précise dans le document que l'aide de la communauté ouest africaine pourrait se matérialiser notamment au niveau de la sécurisation des institutions de transition; du renforcement des capacités anti-terroristes et des moyens techniques ; de la réorganisation des forces armées maliennes ; et de la restauration de l'intégrité territoriale du Mali.
Le représentant spécial de la France pour le Sahel, Jean Felix-Paganon, a annoncé la nouvelle après avoir rencontré à Ouagadougou le président burkinabé Blaise Compaoré :
Pour Jean Felix-Paganon, le déploiement des hommes du Mouvement pour l’unicité et la justice (MUJAO) à Douentza n’est pas forcément à la base de cette lettre de requête que la CEDEAO attendait. L’organisation ouest africaine aura d’ailleurs besoin d’un mandat des Nations Unies avant d’agir.
Le chef du MUJAO, Hamada Ould Mohamed Kheirou, alias Abou Qumqum, un ressortissant mauritanien, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international de son pays d’origine.
Selon la presse locale, le président malien précise dans le document que l'aide de la communauté ouest africaine pourrait se matérialiser notamment au niveau de la sécurisation des institutions de transition; du renforcement des capacités anti-terroristes et des moyens techniques ; de la réorganisation des forces armées maliennes ; et de la restauration de l'intégrité territoriale du Mali.
Le représentant spécial de la France pour le Sahel, Jean Felix-Paganon, a annoncé la nouvelle après avoir rencontré à Ouagadougou le président burkinabé Blaise Compaoré :
Pour Jean Felix-Paganon, le déploiement des hommes du Mouvement pour l’unicité et la justice (MUJAO) à Douentza n’est pas forcément à la base de cette lettre de requête que la CEDEAO attendait. L’organisation ouest africaine aura d’ailleurs besoin d’un mandat des Nations Unies avant d’agir.
Le chef du MUJAO, Hamada Ould Mohamed Kheirou, alias Abou Qumqum, un ressortissant mauritanien, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international de son pays d’origine.