La coalition d'opposants au Mali M5-RFP "exige plus que jamais" la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué.
La veille, les leaders des pays de l'Afrique de l'Ouest avaient adopté un plan de sortie crise au Mali à l'issue d'un sommet extraordinaire qui faisait suite à plusieurs tentatives de médiation.
Le plan de la CEDEAO prévoit le maintien au pouvoir du chef de l'État malien élu en 2013 puis réélu en 2018.
"Le M5-RFP, réaffirmant sa détermination à mener son combat pour sauver le Mali menacé de disparition en tant qu'Etat, Nation, Démocratie et République laïque, exige plus que jamais la démission de M. Ibrahim Boubacar Keïta et de son régime qui portent l'entière responsabilité de cette sinistre perspective pour notre pays", indique le mouvement qui mène depuis juin la contestation.
La déclaration du M5-RFP va dans le sens inverse au plan en quatre points défini lundi par la CEDEAO. Selon l'organisation sous-régionale, ce plan doit être mis en œuvre dans les dix jours, faute de quoi des sanctions seront prises à l'encontre de toute personne qui s'y opposerait.