Almou Ag Mohamed, porte-parole du Haut Conseil pour l'unité de l'Azawad, a indiqué que "la délégation partira de Ouagadougou pour en principe parapher l'accord de paix".
Les ministres français et algérien des Affaires étrangères, Laurent Fabius et Ramtane Lamamra, ont appelé mardi à Alger toutes les parties à signer vendredi à Bamako l'accord paraphé le 1er mars dans la capitale algérienne par le camp gouvernemental, mais pas par la rébellion.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon avait, pour sa part, affirmé que l’ONU appuyait les nouveaux efforts menés pour amener les parties maliennes à signer et à respecter l’accord.
Les rebelles continuent à tergiverser alors que le gouvernement a déjà paraphé ledit accord.
Entre-temps, le cessez-le-feu est régulièrement violé. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a mis en garde les parties, les exhortant à ne pas compromettre la signature de l’accord du 15 mai.
Des groupes pro-gouvernementaux ont repris le 27 avril des positions rebelles à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.
La rébellion, invoquant la "légitime défense" contre l'armée et ses "milices affiliées", a répliqué par une série d'attaques, avec de nombreux morts de part et d'autre, dont une embuscade lundi qui a fait neuf tués et 14 blessés parmi les militaires.