Aucun bilan humain n'était disponible mardi en milieu d'après-midi.
Les dégâts matériels sont en revanche très importants: le camp dit de "Faladié", composé de huttes de fortune installées sur une décharge du sud de la capitale malienne, a été réduit en cendres.
"Des gens ont mis le feu à des déchets pour les brûler et avec le fort vent aujourd'hui tout a pris feu en fin de matinée, c'est une catastrophe", avance Ibrahim Maïga, un déplacé rescapé de l'incendie, qui s'est éteint dans l'après-midi.
Le camp est habité en très large majorité par des Peuls du centre du Mali, plus de 1.000 personnes, selon les acteurs humanitaires travaillant sur place, chassées par le cycle de violences jihadistes et intercommunautaires, souvent entremêlées. Il borde un marché au bétail.
Le site était nappé mardi après-midi dans un imposant nuage blanc. Dans les allées du camp, les flammèches continuaient de scintiller.
Dans le marché au bétail, les animaux braillent. Ibrahima Maïga est à la recherche de ses 50 bœufs, qui sont au Sahel la principale source de