Les forces de sécurité maliennes ont arrêté le général Amadou Haya Sanogo, auteur du coup d'Etat qui a plongé le pays dans le chaos en 2012, a déclaré mercredi le ministère malien de la Défense. Selon un porte-parole de Sanogo, Mohamed Coulibaly, le général a été interpellé mercredi à son domicile à Bamako, puis il a comparu devant le juge qui l'avait convoqué à plusieurs reprises, en vain.
Le procureur général Daniel Téssogué a confirmé que Sanogo a été inculpé, mercredi 27 novembre, de meurtres et d’assassinats.
Il a expliqué que cette inculpation est en rapport avec la mort de militaires appelés " Bérets rouges " en Avril 2012, lors d'une tentative de contre- coup d'État, et lors d'une mutinerie à la caserne de Kati en Septembre 2013.
L’ex-capitaine, récemment promu général, a en effet ignoré à plusieurs reprises ce mois-ci l’assignation à comparaitre du ministère de la Justice qui souhaitait l’interroger en rapport des exécutions sommaires au sein des forces armées en septembre et octobre. Sanogo refusait d'y répondre, arguant que son statut d'ancien chef de l'état nécessite une procédure judicaire spéciale.
Tout en dénonçant les sévices commis par les rebelles maliens, les ONGs de défense des droits humains ont également accusé les forces maliennes de sécurité d’avoir exécuté de manière extrajudiciaire au moins 40 civils accusés d’être proches de groupes armés.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta du Mali est sous pression pour rétablir l’Etat de droit, ainsi que l'autorité de l'État sur l'armée, qui est à l’origine du coup d’Etat de mars 2012. Ce putsch s’était traduit par une guerre civile, et l’occupation du Nord du pays par des milices séparatistes et islamistes.
Le ministère malien de la Défense n'a pas donné de plus amples détails sur la détention de Sanogo, disant seulement qu'il a été placé en détention par les militaires. Le ministre malien de la Justice, Muhammad Ali Bathily, a dit en début de journée que Sanogo n'a pas été inculpé, mais qu'il est soumis à des interrogatoires. Selon M. Coulibaly, Sanogo aurait refusé les services d'un avocat à la défense.
Mais selon l'Agence France Presse (AFP), qui cite une source judiciaire proche du juge d'instruction Yaya Karembe, Sanogo « a été inculpé de meurtres et assassinats, complicité de meurtres et assassinats, et placé sous mandat de dépôt » après avoir été entendu.
La société malienne dénonçait depuis plusieurs semaines le refus de Sanogo de répondre à l’assignation de la Justice.
Idriss Fall a aussi recuilli la réaction de Makan Konaté, un proche du Général Sanogo, membre du Collectif des Patriotes qui a soutenu l'ex-junte.
Le procureur général Daniel Téssogué a confirmé que Sanogo a été inculpé, mercredi 27 novembre, de meurtres et d’assassinats.
Il a expliqué que cette inculpation est en rapport avec la mort de militaires appelés " Bérets rouges " en Avril 2012, lors d'une tentative de contre- coup d'État, et lors d'une mutinerie à la caserne de Kati en Septembre 2013.
L’ex-capitaine, récemment promu général, a en effet ignoré à plusieurs reprises ce mois-ci l’assignation à comparaitre du ministère de la Justice qui souhaitait l’interroger en rapport des exécutions sommaires au sein des forces armées en septembre et octobre. Sanogo refusait d'y répondre, arguant que son statut d'ancien chef de l'état nécessite une procédure judicaire spéciale.
Tout en dénonçant les sévices commis par les rebelles maliens, les ONGs de défense des droits humains ont également accusé les forces maliennes de sécurité d’avoir exécuté de manière extrajudiciaire au moins 40 civils accusés d’être proches de groupes armés.
Le président Ibrahim Boubacar Keïta du Mali est sous pression pour rétablir l’Etat de droit, ainsi que l'autorité de l'État sur l'armée, qui est à l’origine du coup d’Etat de mars 2012. Ce putsch s’était traduit par une guerre civile, et l’occupation du Nord du pays par des milices séparatistes et islamistes.
Le ministère malien de la Défense n'a pas donné de plus amples détails sur la détention de Sanogo, disant seulement qu'il a été placé en détention par les militaires. Le ministre malien de la Justice, Muhammad Ali Bathily, a dit en début de journée que Sanogo n'a pas été inculpé, mais qu'il est soumis à des interrogatoires. Selon M. Coulibaly, Sanogo aurait refusé les services d'un avocat à la défense.
Mais selon l'Agence France Presse (AFP), qui cite une source judiciaire proche du juge d'instruction Yaya Karembe, Sanogo « a été inculpé de meurtres et assassinats, complicité de meurtres et assassinats, et placé sous mandat de dépôt » après avoir été entendu.
La société malienne dénonçait depuis plusieurs semaines le refus de Sanogo de répondre à l’assignation de la Justice.
Idriss Fall a aussi recuilli la réaction de Makan Konaté, un proche du Général Sanogo, membre du Collectif des Patriotes qui a soutenu l'ex-junte.