L'émission de ce mandat d'arrêt a été confirmé ce vendredi matin à VOA Afrique par des sources judiciaire et militaire.
Des enregistrements téléphoniques attribués à Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina, et à M. Soro ont été évoqués dans la presse en novembre. Dans cet enregistrement, les deux interlocuteurs envisagent la possibilité de soutenir le putsch en cours et de "frapper" dans le nord du Burkina pour faire "paniquer" l'armée régulière.
Laver l'image de la Côte d'Ivoire
En Côte d'Ivoire, les réactions ne se sont pas faites attendre. Le vice-président du Front Populaire Ivoirien (FPI) et ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo, Michel N'Guessan, cette situation "gênante" doit être clarifiée au plus vite.
"Mr. Soro Guillaume, qui est avant tout le président de l’Assemble Nationale de Côte d’Ivoire devra prendre toute les dispositions juridiques qui s’imposent pour clarifier cette situation afin de laver l’image de la Côte d’Ivoire."