Lors de cette opération, dont la date doit encore être fixée, le groupe envisage de lever au total 536,7 millions de dollars, contre quelque 100 millions de dollars indiqués en octobre. Il va mettre environ 16% de son capital sur le marché et prévoit de céder dans un premier temps 33,3 millions de titres au prix de 12 à 14 dollars.
Les banques qui l'accompagnent ont pris une option pour acheter 5 millions de titres supplémentaires, détaille le groupe au gendarme de la Bourse américain, la SEC.
Le groupe, qui est basé à Dallas (Texas, sud) veut utiliser une partie de cet argent pour se développer via des acquisitions et capitaliser sur un marché des rencontres en ligne en plein boom. Une partie des recettes sera reversée au groupe InterActiveCorp (IAC) du milliardaire américain Barry Diller, dont Match Group est actuellement une filiale à 100%.
Match Group, qui sera coté sur la plateforme électronique new-yorkaise Nasdaq sous le symbole "MTCH", revendique 59 millions d'utilisateurs actifs et 4,7 millions d'abonnés. Ses revenus ont augmenté de 11% à 888,3 millions de dollars en 2014 pour un bénéfice net de 148,4 millions de dollars (+17%), selon le document boursier.
Match Group pourrait être valorisé jusqu'à 3,4 milliards de dollars si son prix d'introduction final était dans la fourchette haute qu'il s'est fixée.
Tout comme la société de paiements en ligne Square la semaine dernière, Match va avoir son baptême boursier dans un contexte peu favorable aux introductions en Bourse.
Le constructeur de voitures de sport de luxe italien Ferrari, qui a fait une entrée remarquée sur la célèbre place financière en octobre, fait du sur-place malgré des promesses de développement saluées par des analystes. Le titre est même tombé la semaine dernière sous son prix d'introduction avant de rebondir quelque peu.
The Match Group, créé en 2009, s'est beaucoup développé jusqu'ici par des acquisitions. Au-delà de ses sites de rencontres (Match, Meetic, Tinder, OKCupid), Match Group a aussi une petite activité moins médiatisée dans le secteur éducatif: elle est en effet propriétaire de The Princeton Review, qui propose divers services de préparation aux examens, de soutien scolaire et de conseil pour les admissions universitaires.
Avec AFP