M. Marinakis devra payer une caution de 228.150 dollars pour rester en liberté. Il est également obligé de se présenter dans un commissariat tous les 15 jours d’ici le procès.
Le scandale emporte aussi l'ancien président de la Fédération grecque de football (HFF), Giorgos Sarris, qui a été interdit mercredi de sortie du territoire et d'activités liées au football, et laissé libre sous caution pour 50.000 euros. M.Sarris avait démissionné de sa présidence en décembre 2014 dans la tempête médiatique soulevée par les accusations de trucages.
Quarante-sept ans, armateur et homme d'affaires, M. Marinakis est impliqué avec 32 autres suspects, présidents de clubs du championnat grec et de divisions inférieures, arbitres et joueurs, dans un gros dossier de matches truqués entre 2011 et 2013. Il était déjà compromis dans un scandale similaire portant sur la saison 2010-2011 et encore au stade de l'enquête.
Le nouveau gouvernement de gauche au pouvoir en Grèce a réformé par la loi la fédération de football, et imposé des peines pouvant atteindre 10 ans de prison et un million d'euros d'amende pour les cas de corruption.