Parmi eux se trouve un candidat à l'élection présidentielle de juin 2014 et président de l'Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA, anti-esclavagiste), Brahim Ould Bilal Ramdane.
Il a à ses côtés deux anti-esclavagistes Brahim, Ould Bilal Ramdane et Djiby Sow, qui tous protestent contre les mauvais traitements, les abus qu'ils subissent depuis leur arrivée à la prison d'Aleg.
Ils ont tous été condamnées à deux de prison ferme et incarcérés à Aleg (centre).
Les trois hommes dénoncent aussi les « conditions sordides dans lesquelles ils se trouvent, qui ne sont pas en conformité avec leur statut de militants chevronnés des droits de l'Homme ».
Ils avaient été condamnés le 15 janvier par la Cour correctionnelle de Rosso (sud) notamment pour "appartenance à une organisation non reconnue", les trois hommes, qui ont fait appel, ont été transférés peu après à Aleg, plus à l'est. Mais sept autres personnes arrêtées avec eux avaient été relachées.
Leur ONG a appelé à des manifestations et d’intensifier ses activités pacifiques en solidarité avec les trois hommes.
L'esclavage a officiellement été aboli en 1981 en Mauritanie. Depuis 2007, les personnes reconnues coupables d'esclavagisme y encourent des peines pouvant aller jusqu'à 10 ans de prison mais le phénomène et les pratiques qui y sont liées perdurent néanmoins, selon des ONG.
Selon Amnesty International, "en Mauritanie, les descendants d'esclaves qui travaillent la terre sans aucun droit sont obligés de donner une part de leur récolte à leurs maîtres traditionnels".
(L'information reprise dans cet article provient de l'AFP)