Le quotidien The Times a rapporté mercredi qu'une plainte pour harcèlement envers des assistants a été déposée en octobre 2018 par Jason Knauf, alors secrétaire à la communication de Harry et Meghan.
Un porte-parole de la duchesse de Sussex a déclaré qu'elle était "attristée par cette dernière attaque contre sa personne, en particulier en tant que personne qui a elle-même été victime de harcèlement et qui est profondément impliquée dans le soutien de ceux qui ont subi des souffrances et des traumatismes".
"Elle est déterminée à continuer son travail pour défendre la compassion dans le monde entier et continuera de s'efforcer de montrer l'exemple pour faire ce qui est bien", a-t-il ajouté.
Les avocats du couple ont déclaré au Times que le journal était "utilisé par Buckingham Palace pour colporter un récit totalement faux" avant la diffusion, prévue le 7 mars, de l'interview de Harry et Meghan par la star de la télévision américaine Oprah Winfrey.
Cet entretien est très attendu au Royaume-Uni, où presse et experts royaux guettent de possibles révélations de la part du couple, qui n'avait pas caché son malaise au sein de la famille royale avant de s'en mettre en retrait l'année dernière.
Selon des extraits déjà diffusés, le prince Harry a expliqué que sa "grande inquiétude était que l'histoire soit en train de se répéter", se référant apparemment à la mort de sa mère, tuée en 1997 dans un accident à Paris alors qu'elle tentait d'échapper aux paparazzis qui la pourchassaient.
Le prince Harry, 36 ans, sixième dans l'ordre de succession à la couronne britannique, a dénoncé à de multiples reprises la pression des médias sur son couple et en a fait la raison principale de sa mise en retrait de la famille royale, effective depuis avril 2020.
Sa décision de quitter ses fonctions au sein de la monarchie et de s'installer aux Etats-Unis avec son épouse américaine, Meghan Markle, avait secoué la monarchie britannique.