Jusqu'à l'adoption mercredi de la nouvelle loi sur la nationalité, les femmes de Sierra Leone ne pouvaient transmettre leur nationalité à leurs enfants nés à l'étranger, provoquant des problèmes dans la communauté des expatriés, notamment pour les enfants apatrides.
"La nouvelle loi montre que la Sierra Leone obtient graduellement la parité par genre comme d'autres pays dans le monde," a déclaré Fatou Taqi, membre du groupe de femmes 50/50. "Plusieurs femmes de Sierra Leone vivant à l'étranger dans la diaspora, mariées ou célibataires avec enfants, avaient été désavantagées ces dernières années... Nous sommes très heureuses."
Seuls 25 pays dans le monde dénient le droit aux femmes le droit de transmettre leur nationalité.
Beaucoup reste à faire pour les droits des femmes en Afrique de l'Ouest, selon Fatou Taqi.
La Sierra Leone a le taux le plus fort de mortalité des mères à la naissance, selon l'OMS, ainsi que des taux très élevés de violences sexuelles et un taux très fort de mutilation sexuelle des femmes.
Avec AFP