Selon la police, les suspects avaient gardé les ossements qu’ils avaient voulu revendre pour servir d'amulettes. Le reste du corps de l’albinos était enterré dans le lit d'une rivière asséchée, précise la police.
Une porte-parole de la police, Patricia Sipiliyano, a déclaré à la télévision publique MBC que les quatre suspects ont été découverts avec des os qui, croit-on, sont ceux d'un albinos porté disparu en décembre. Ils ont été dénoncés alors qu'"ils ne trouvaient personne à qui vendre les os".
Les meurtres d’albinos sont fréquents dans cette région d'Afrique. Six albinos ont été tués au Malawi depuis décembre, selon l'Association des personnes atteintes d'albinisme.
Les autorités locales ont réagi en déclarant la tolérance zéro envers ces crimes, ordonnant à la police de "tirer sur tout criminel pris en flagrant délit d'enlèvement de personnes atteintes d'albinisme".
Le Conseil des droits de l'homme des Nations unies s'est récemment inquiété des agressions contre les albinos, et a nommé un expert chargé d'enquêter dans 3 pays : Malawi, Tanzanie et Burundi.