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2.000 personnes secourues au large de la Libye


Photo d'archives (29 mai 2016): Des migrants débarquent du navire Vega de la marine italienne, à Reggio de Calabre, au sud de l'Italie, après avoir été secourus en mer Méditerranée au large des côtes de la Libye.
Photo d'archives (29 mai 2016): Des migrants débarquent du navire Vega de la marine italienne, à Reggio de Calabre, au sud de l'Italie, après avoir été secourus en mer Méditerranée au large des côtes de la Libye.

Environ 2.000 migrants ont été secourus par des navires de guerre et d'ONG au large de la Libye, ont annoncé les garde-côtes italiens, qui coordonnent ces opérations de secours.

"Les garde-côtes coordonnent 15 opérations de secours : environ 2.000 migrants sains et saufs", ont-ils affirmé, précisant que des navires de la marine italienne et des opérations européennes Frontex et Sophia étaient intervenus.

Mercredi, plus de 800 migrants avaient été secourus, essentiellement par les navires affrétés par Médecins sans frontières (MSF), SOS Méditerranée, Moas ou encore SeaWatch.

Selon le comptage établi par le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) avant les opérations de secours de ces derniers jours, plus de 48.000 migrants, presque tous originaires d'Afrique subsaharienne, sont arrivés en Italie depuis le début de l'année, soit à peu près comme l'année dernière.

Dans un communiqué commun, plusieurs associations engagées dans l'accueil des migrants en Italie, dont MSF, Oxfam et Save the Children, ont mis en garde contre une "idomenisation" -du nom du camp de fortune d'Idomeni à la frontière gréco-macédonienne- du territoire italien.

Contrairement aux années précédentes, le flux des migrants arrivant en Italie est bloqué dans la péninsule, les frontières sont quasiment closes et les lieux de soutien créés le long de l'itinéraire suivi, de Rome à Vintimille -à la frontière avec la France-, ont été fermés. Et face à un système de premier accueil en surchauffe et très inégal dans le pays, les camps de fortune se multiplient.

"On évalue à au moins 10.000 en Italie le nombre des réfugiés et des demandeurs d'asile qui vivent dans des sites" comme des gares, des bâtiments inoccupés et des camps, dans des conditions "critiques", dénoncent les associations dans leur communiqué.

Avec AFP

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