"Nous ne devons pas être silencieux. Le peuple d'Iran réclame sa liberté", a ajouté la diplomate américaine, sans pouvoir dire quand pourraient se tenir ces deux réunions.
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L'ambassadrice américaine, qui a rang de ministre aux Etats-Unis, a aussi rejeté avec force les affirmations des dirigeants iraniens, accusant des pays étrangers d'être derrière les manifestations qui secouent le pays depuis plusieurs jours.
"Nous savons tous que c'est archi-faux. Les manifestations sont complètement spontanées" et "il y en a pratiquement dans toutes les villes d'Iran", a assuré Nikki Haley.
"Les libertés inscrites dans la Charte des Nations unies sont attaquées en Iran" et "la communauté internationale a un rôle à jouer" à ce sujet, a-t-elle aussi affirmé, en justifiant sa demande de réunions d'urgence à l'ONU.
En évoquant les morts et les arrestations rapportées d'Iran, l'ambassadrice américaine a estimé qu'au vu de l'histoire dans ce pays, "on pouvait s'attendre à davantage d'abus scandaleux dans les jours à venir".
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Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a accusé mardi les "ennemis" de l'Iran de porter atteinte au régime, au sixième jour d'un mouvement de contestation marqué par des violences meurtrières et des centaines d'arrestations.
Au total, 21 personnes - dont neuf dans la nuit de lundi à mardi - ont été tuées depuis le début le 28 décembre à Machhad (nord-est) de rassemblements contre les difficultés économiques et le pouvoir, qui se sont rapidement propagés à l'ensemble de l'Iran.
Avec AFP