Cette dernière a indiqué dans un communiqué que des "premières informations" font état d'environ 150 maisons qui pourraient avoir été détruites et d'environ 50 disparus.
"Nous avons la confirmation de la mort de cinq personnes", dont une femme de 73 ans et plusieurs enfants, a ajouté la porte-parole de la Croix-Rouge ougandaise Irene Nakasiita, dans un communiqué.
La porte-parole a précisé que "la région (de Bududa) a connu de fortes pluies qui ont provoqué les glissements de terrain" et de nombreuses destructions. "Pour l'heure, la Croix-Rouge se concentre sur les zones les plus affectées. Des volontaires de la branche locale de la croix-Rouge et la police locale ont combiné leurs efforts et ont retrouvé les corps".
"Les zones affectées présentent de fortes pentes. La menace de nouvelles pluies est bien présente et l'accessibilité reste un défi", a-t-elle souligné.
Le député local Godfrey Watenga a lui déclaré à l'AFP que les glissements de terrain avaient eu lieu tard mardi soir. "C'est un événement tragique. Beaucoup de personnes seraient mortes et beaucoup seraient portées disparues, mais nous essayons d'obtenir des détails car les villages touchés sont très difficiles d'accès".
Le district de Bududa, au pied du mont Elgon, à la frontière entre l'Ouganda et le Kenya, est une zone à haut risque de glissement de terrain.
En 2018, au moins 41 personnes ont été tuées à la suite du débordement d'un fleuve dans la région et en 2010 une centaine de personnes avaient été tuées lors d'un glissement de terrain. Des catastrophes similaires avaient eu lieu en 2011, 2012 et 2016.
Le cabinet du Premier ministre ougandais Ruhakana Rugunda a de son côté fait état de "glissements de terrain et de destructions de biens, ainsi que de personnes disparues".
"Au total, on estime que plus de 100.000 personnes vivant en précarité sur les pentes du mont Elgon sont en grand danger et doivent être relogées pour éviter le risque de glissements de terrain, a ajouté le cabinet du Premier ministre.