"Ce sera le 10" novembre, a déclaré le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, cité par l'agence publique TASS, en précisant que l'heure de la rencontre était "en train d'être discutée".
Les deux dirigeants, qui se sont entretenus pour la première fois en juillet en marge du sommet du G20 à Hambourg, en Allemagne, participeront à partir de vendredi au sommet du Forum des pays de l'Asie-Pacifique (Apec), à Danang au Vietnam.
Interrogé depuis Pékin où il accompagne le président américain, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson a de son côté affirmé qu'une telle rencontre n'avait pas encore été actée.
"Il n'y a jamais eu d'accord pour une rencontre bilatérale officielle", a-t-il affirmé.
"Nous poursuivons nos conversations (...) La question est de savoir si nous avons suffisamment de substance", a-t-il ajouté, évoquant en particulier les discussions en cours sur la Syrie ou l'Ukraine.
Pour sa part, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s'est montré plus optimiste.
"Les services appropriés continuent les discussions sur l'heure, le lieu et le format de la rencontre", a-t-il indiqué à la presse, en disant espérer que "ces discussions seront achevées dans les plus brefs délais".
"Quoi qu'il en soit, les deux présidents auront une possibilité de parler à plusieurs reprises en marge du sommet de l'Apec, s'ils l'estiment nécessaire", a-t-il souligné.
Lors d'un échange avec les journalistes à bord d'Air Force One dimanche, M. Trump avait clairement évoqué cette rencontre avec son homologue russe.
"Je pense qu'il est prévu que je rencontre Poutine, oui", avait affirmé M. Trump. "Nous voulons l'aide de Poutine sur la Corée du Nord", avait-il ajouté.
Jeudi, lors d'une déclaration à Pékin au côté de son homologue chinois, M. Trump a de nouveau appelé Moscou à augmenter la pression sur le régime de Pyongyang pour aider à résoudre "cette situation potentiellement dramatique".
Avec AFP