"Nous estimons que seuls les plus hauts responsables russes ont pu autoriser les vols et publications de données liées à l'élection américaine", selon ce témoignage qui estime aussi que "la Russie a utilisé des techniques et méthodes informatiques pour chercher à influencer l'opinion publique en Europe et en Eurasie".
Dans son témoignage oral, le directeur du renseignement américain James Clapper, qui coordonne les 17 agences d'espionnage américaines, a estimé que la Russie avait "clairement pris une position encore plus agressive dans le cyber-domaine, en accroissant ses opérations d'espionnage informatique, faisant fuiter les données recueillies et visant les réseaux d'infrastructures clés".
Les services de renseignement décèlent des activités russes destinées à "saper la confiance du public dans les institutions et la confiance dans l'information, les services et les institutions", a-t-il dit.
Le directeur du renseignement américain a par ailleurs indiqué que la Chine continuait "à mener avec succès" des activités d'espionnage informatique contre des intérêts américains, même si les services de renseignement et les experts privés "ont observé une certaine réduction de l'activité" chinoise, a déclaré M. Clapper.
Les Etats-Unis avaient tapé du poing sur la table contre les activités de piratage chinoises, engageant en particulier en 2014 des poursuites judiciaires pour piratage informatique et espionnage économique contre cinq responsables militaires chinois.
Durant une visite d'Etat à Washington en septembre 2015, le président chinois Xi Jinping et Barack Obama avaient annoncé un accord de coopération entre Pékin et Washington pour lutter contre les cyber-attaques.
Avec AFP