"Un jour je le verrai en dehors du terrain et je lui casserai la gueule" : la phrase, extraite d'une biographie consacrée au Portugais et publiée vendredi dans la presse, est signée José Mourinho en 2014 et vise Arsène Wenger, qui a choisi de calmer le jeu en refusant de la commenter.
A l'époque, "Mou" est alors entraîneur des "Blues" et cultive déjà une appétence certaine pour la critique de certains de ses confrères, et notamment du coach d'Arsenal.
Tout part d'un transfert a priori anodin : Chelsea vend l'Espagnol Juan Mata à Manchester United. Mais le Français n'apprécie pas et déclare alors que Mourinho "fausse" la Premier League. Cette sortie va déclencher l'ire du Portugais qui, lors d'une discussion avec l'auteur de la biographie, menace ainsi "un jour" de "casser la gueule" de Wenger.
Arsène Wenger, qui fête ce week-end ses vingt ans à la tête d'Arsenal, a préféré ne pas en rajouter vendredi en conférence de presse. "Je ne vais pas commenter ça. Ecoutez, je ne l'ai pas lu et je ne vais certainement pas le lire", s'est-il contenté de réagir, se refusant à jeter de l'huile sur le feu.
"Je parle de football, c'est tout ce que je fais. Je ne suis jamais dans une logique destructrice. Je suis plutôt constructif et je ne peux pas commenter ça parce que je suis concentré sur le match de demain (samedi)", a-t-il ajouté, précisant n'avoir de "problème personnel avec personne".
Arsenal reçoit Chelsea samedi, à l'Emirates Stadium.
Avec AFP