Médecins Sans Frontières (MSF) lance un cri d’alarme au regard de ces chiffres que le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR) donne.
MSF s’alarme surtout de l’afflux des populations dans la région de Diffa au Niger, mais également au Cameroun et au Tchad.
La situation sécuritaire le long des frontières entre le Nigeria et les pays voisins reste instable, avec des incursions régulières et des attaques de Boko Haram.
Partout, les réfugiés dépendent de l’aide des populations locales, ou des humanitaires. La plupart d’entre eux n’ont pas d’accès à l’eau potable, ni aux soins de santé, et les conditions d’hygiène sont déplorables.
MSF installe des réservoirs d’eau potable, ouvre des cliniques, et cherche à construire des latrines et des douches, ainsi que des points de lavage dans les camps de déplacés.