A la poursuite de voleurs de bétail, les militaires ont franchi la frontière non matérialisée. Il s’agit des militaires du 1er bataillon d’intervention rapide (BIR) qui avait en charge la couverture de la région de l’extrême-Nord.
Les militaires se sont lancés à la poursuite de voleurs de bétail, franchissant la frontière non matérialisée.
La réaction des autorités administratives a été rapide : dès le 9 mai, les négociations pour la libération des militaires camerounais ont eu lieu entre les deux parties.
La patrouille du 1er BIR a pris en chasse quatre hommes qui s’étaient emparés d’un troupeau de 26 bœufs.
La course-poursuite s'est terminée par l'arrestation des Camerounais par les forces tchadiennes, qui s'est passé sans résistance.
Selon N'Djamena, les militaires camerounais étaient armés de fusil d’assaut de fabrication française Farmas, à bord d’un pickup monté d’une mitrailleuse.
Mais, des sources camerounaises ayant requis l'anonymat laissent entendre que les militaires camerounais n’étaient qu’à 2 kilomètres de la frontière camerounaise, portant des fusils d’assaut de fabrication israélienne Galil.
L'option diplomatique reste en cours pour la libération des neuf infortunés.
Emmanuel Jules Ntap, correspondant à Yaoundé