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Naufrage de ferry au Gabon: le bilan s'alourdit


Pour l'heure, 124 personnes ont pu être récupérées vivantes depuis jeudi sur les 161 passagers et membres de l'équipage. (photo d'illustration)
Pour l'heure, 124 personnes ont pu être récupérées vivantes depuis jeudi sur les 161 passagers et membres de l'équipage. (photo d'illustration)

Le bilan provisoire du naufrage d'un petit ferry au large du Gabon jeudi dernier est passé à six morts et 31 disparus après la découverte de trois nouveaux corps, et les recherches continuent, a annoncé lundi le gouvernement.

Les dépouilles de trois personnes ont été repêchées dimanche, a indiqué le gouvernement sur sa page Facebook, plus de quatre jours après que l'Esther Miracle, un navire mixte de transport de passagers et de fret qui reliait Libreville au port pétrolier de Port-Gentil, a coulé en pleine nuit à quelques encablures des côtes.

Le nombre de personnes décédées, parmi lesquelles figure au moins un enfant, est donc passé de trois à six, et celui des portées disparues de 34 à 31. Pour l'heure, 124 personnes ont pu être récupérées vivantes depuis jeudi sur les 161 passagers membres de l'équipage officiellement recensés par les autorités.

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"Un bateau avec des plongeurs tente de localiser l’épave. Nous n’arrêterons pas les recherches tant que nous n’aurons pas localisé l’épave et qu’on n’est pas sûr d’avoir remonté tous les corps", avait assuré dimanche à la mi-journée le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze. Le gouvernement n'a pas précisé lundi si les restes du navire ont pu être localisés.

Jeudi, le procureur de la République de Libreville, André Patrick Roponat, avait indiqué à l'AFP qu'une enquête pénale avait été immédiatement ouverte pour tenter de déterminer les causes du naufrage. S'il s'agit d'une erreur de navigation ou d'une avarie, "le propriétaire aura à répondre de mise en péril de la vie des passagers", a souligné M. Roponat. Mais le naufrage peut également être dû à "un cas de force majeure indépendant de la volonté de quiconque", a-t-il ajouté. La mer était calme dans la nuit de jeudi à vendredi.

Le navire, dont on ignore la date de construction, avait été acheté et inauguré sur cette ligne en novembre dernier. Il appartient à une compagnie privée, Royal Cost Marine (RCM), qui restait injoignable vendredi.

La très grande majorité des rescapés ont été secourus jeudi après l'aube, notamment grâce à l'intervention de pirogues de privés, pêcheurs ou autres, d'une barge d'un groupe pétrolier privé et d'un patrouilleur de la Marine nationale. Le bateau avait coulé peu avant 04h00 du matin, selon le gouvernement. La naufrage s'est produit non loin des côtes, à l'entrée du golfe qui abrite Libreville, capitale de ce petit Etat d’Afrique centrale riche en hydrocarbures.

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