Siakam, 25 ans, était le grand favori pour ce trophée qui est attribué depuis 1986 et qui a notamment récompensé Boris Diaw (2006), Kevin Love (2011), Paul George (2013), Jimmy Butler (2015) et Giannis Antetokounmpo (2017).
Il est le premier joueur des Raptors et le premier Africain à être désigné "most improved player".
Venu au basket sur le tard, Siakam a fait ses débuts en NBA en 2016.
Il a terminé la saison régulière 2018-19, sa première comme titulaire, avec des moyennes de 16,9 points et 6,9 rebonds par match, contre 7,3 points et 4,5 rebonds par match en 2017-18.
Il a été encore plus productif durant les play-offs 2019 avec 19 points et 7,1 rebonds par match. En finale contre Golden State, battu 4 à 2 par Toronto, ses moyennes ont grimpé à 19,5 points et 7,5 rebonds.
"Ce trophée est quelque chose de fort pour moi, quand on voit mon parcours, j'espère que des enfants vont voir ça, s'en inspirer et penser que c'est possible pour eux aussi", a-t-il expliqué.
"Je suis content d'avoir ce trophée pour moi et pour ma famille, mais pour les enfants d'Afrique", a insisté Siakam.
Il a toutefois reconnu que le titre de champion NBA était ce qu'il allait retenir de sa saison 2018-19.
"Je suis quelqu'un qui privilégie l'équipe et à ce titre, il n'y a rien de mieux que d'être champions NBA, c'est le sommet et j'ai encore du mal à décrire ce que je ressens d'avoir remporté ce titre", a-t-il avoué.
L'ailier fort des Raptors a répété qu'il ne se fixait "aucune limite" pour l'évolution de sa carrière.
"Ce n'est que le début pour moi et il y a encore beaucoup de choses à venir", a-t-il conclu.
Avec AFP