A entendre "King James", Cleveland, contraint à une pause forcée de dix jours le temps que Boston vienne à bout de Washington (4-3) lors du 2e tour, a eu du mal à trouver ses automatismes.
"A mes yeux, on n'a même pas bien joué, on n'a pas aussi bien +shooté+ que ce dont on est capable", a lâché James après la nette victoire de ses Cavaliers au TD Garden.
Les Celtics, débordés dès le 1er quart-temps (30-19), avec 15 points de la superstar de Cleveland, et distancés à la pause de 22 points (61-39), apprécieront et peuvent donc s'attendre à un match N.2, vendredi toujours dans leur salle, très compliqué.
Le triple champion NBA et quadruple meilleur joueur de NBA (MVP) affole les statistiques depuis le début des play-offs et continue d'impressionner ses coéquipiers et adversaires.
Il a marqué 38 points, dépassant les 35 points pour le cinquième match consécutif et affichant une moyenne impressionnante de 34,8 points par match des play-offs.
"Si on joue à un tel niveau à ce moment précis de la saison, c'est grâce à lui", a insisté son entraîneur Tyronn Lue.
"Il est incroyable, car il est encore meilleur qu'il y a quatre ans quand j'ai fait mes débuts comme entraîneur NBA", a admiré Brad Stevens, l'entraîneur des Celtics.
Record pour Love
Sans bruit, James réalise à 32 ans peut-être les meilleurs play-offs de sa carrière alors qu'il vise une septième finale NBA consécutive.
Mais il n'est pas le seul atout de Cleveland: Kevin Love et Tristan Thompson ont établi tous deux un nouveau record de points en play-offs avec respectivement 32 et 20 points.
"Ils ont été fantastiques, ce sont nos deux +grands+ qui nous ont montré le chemin vers la victoire", a insisté James.
Comme son grand rival Golden State qu'il espère retrouver en finale pour la troisième année consécutive, Cleveland, vainqueur aux tours précédents d'Indiana (4-0) et de Toronto (4-0), n'a toujours pas perdu un match de play-offs cette année.
Mieux, en incluant les trois derniers matches de la finale 2016, les Cavaliers ont enchaîné douze victoires de suite en play-offs, imitant les Lakers de Kobe Bryant lors des play-offs 2000 et 2001.
Meilleure équipe de la conférence Est à l'issue de la saison régulière, Boston n'a jamais inquiété Cleveland qui a toujours fait la course en tête.
Les Celtics ont certes redressé la tête après la pause et réduit l'écart qui a culminé à 28 points, mais ils se sont réveillés bien trop tard.
Isaiah Thomas a été ainsi limité à 17 points (7 sur 19 au tir).
"Ils ont été meilleurs que nous, c'est aussi simple que cela, ils nous ont dominés physiquement, dans tous les secteurs", a analysé Brad Stevens.
Avec AFP