"Les Etats-Unis ont pris la bonne décision", a affirmé M. Netanyahu dans un communiqué.
Il s'agit de la première réaction officielle israélienne après l'annonce lundi de Washington qui accuse les dirigeants palestiniens de refuser de parler avec l'administration de Donald Trump et d'engager des négociations avec Israël.
"Israël soutient la décision américaine dont l'objectif est de dire aux Palestiniens qui refusent de négocier et se livrent à des attaques contre Israël dans des forums internationaux que ce n'est pas ainsi qu'ils peuvent parvenir à la paix", a ajouté le Premier ministre.
Les Etats-Unis ont justifié leur décision en affirmant que "l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) n'a pris aucune mesure pour permettre le début de négociations directes et significatives avec Israël", selon la porte-parole du département d'Etat américain Heather Nauert.
Dans un communiqué, elle a assuré que Washington avait permis jusqu'ici aux Palestiniens de garder leur mission diplomatique uniquement pour qu'ils s'engagent dans un effort de paix.
"Au contraire, les dirigeants de l'OLP ont condamné le plan de paix américain sans même l'avoir encore vu et ont refusé de parler avec le gouvernement américain au sujet de ses efforts de paix", a-t-elle ajouté. En conséquence, "l'administration a décidé que le bureau de l'OLP à Washington allait fermer pour l'instant", a-t-elle annoncé.
Les responsables palestiniens ont gelé tout contact avec le gouvernement américain depuis que le président Donald Trump a reconnu, fin 2017, Jérusalem comme capitale d'Israël.
Cette décision unilatérale, rompant avec des décennies de consensus international, a ulcéré les Palestiniens qui y voient la négation d'une de leurs revendications les plus essentielles: que Jérusalem-Est, annexée et occupée par Israël, soit la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
La fermeture de la mission, qui fait office d'ambassade de l'Autorité palestinienne aux Etats-Unis, est justifiée juridiquement par les démarches palestiniennes visant à traîner les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes de guerre".
Elle s'ajoute à une rafale de mesures prises en l'espace de quelques semaines par l'administration Trump, dont l'annulation de plus de 200 millions de dollars d'aide bilatérale et l'arrêt du financement de l'agence onusienne prodiguant ses services à des millions de réfugiés palestiniens (Unrwa).
Avec AFP