M. Trump, arrivé samedi en Arabie saoudite, est attendu lundi en Israël et mardi en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'Etat hébreu, à l'occasion de son premier déplacement à l'étranger.
"Je vais discuter avec le président Trump des façons de renforcer encore davantage la première et la plus forte des alliances avec les Etats-Unis", a dit M. Netanyahu à l'ouverture du conseil hebdomadaire des ministres, selon des propos rapportés par ses services.
"Nous allons renforcer les liens de sécurité, qui se renforcent déjà de jour en jour, et nous allons discuter des moyens de faire progresser la paix" avec les Palestiniens, a-t-il ajouté. "Monsieur le président, nous avons hâte de vous recevoir, les citoyens d'Israël vous accueillerons à bras ouverts".
M. Netanyahu, qui dirige le gouvernement le plus à droite de l'histoire d'Israël, a également souligné que la première tournée internationale de M. Trump depuis son élection passait par "Jérusalem, la capitale d'Israël".
La Ville sainte est au coeur du conflit entre Israéliens et Palestiniens, les premiers la décrivant comme leur capitale "indivisible" et les seconds espérant faire de sa partie orientale la capitale de l'Etat qu'ils attendent depuis près de 70 ans.
M. Trump avait promis pendant sa campagne électorale de déménager l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem et de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, rompant avec la diplomatie historique des Etats-Unis et le consensus observé par la communauté internationale.
Le gouvernement israélien devait discuter de mesures concernant les Palestiniens de Cisjordanie vues comme des gages donnés à la veille de l'arrivée de M. Trump.
Le bureau du Premier ministre a refusé de détailler ces mesures, qui incluraient la délivrance de permis de construire, quasiment jamais attribué aux Palestiniens dont les terres sont grignotées par les colonies israéliennes.
Le ministre des Transports et du Renseignement, Israël Katz, a évoqué sur la radio militaire une "intention d'approuver des mesures qui permettraient le développement économique" des Territoires palestiniens, sans donner plus de détails.
Avec AFP