Capriles a refusé de reconnaître sa défaite et a réclamé la révision totale des bulletins de vote.
Les responsables des élections au Venezuela ont annoncé que le président par intérim, Nicolas Maduro, a remporté l'élection spéciale pour succéder à son prédécesseur Hugo Chavez, mort récemment d’un cancer.
L'autorité électorale nationale a annoncé dimanche soir que Maduro avait battu de justesse le leader de l'opposition Henrique Capriles, remportant seulement 50.6 % des voix contre 49.07 % pour Capriles.
Des pro-Chavez scandent des slogans devant un bureau de vote de Caracas (14 avril 2013)
Mr. Maduro affirme que sa victoire est juste, mais Capriles a fait savoir qu’il ne va pas concéder, tant qu’il n’y aura pas une révision totale du processus. « Le vaincu, c’est le gouvernement, » a martelé Capriles face à ses partisans.
Dans l’autre camp, des milliers de Vénézuéliens se sont rassemblés dans les rues de la capitale, Caracas, pour célébrer l'élection de Nicolas Maduro.
Prenant la parole au palais presidentiel de Miraflores, peu après la proclamation des résultats par la présidente du CNE, Tibisay Lucena, Maduro a lancé un appel à la paix: « Nous ne voulons pas la violence. Non, nous demandons la paix et, le respect. »
Comme il l’a fait durant la campagne, le président-élu Maduro a promis, dimanche soir encore, de poursuivre la politique sociale de Chavez qui a permis la réduction de la pauvreté au Venezuela, ainsi que les programmes de santé, d’éducation et de nourriture gratuite.
Une Vénézuélienne venant de voter (14 avril 2013)
Il hérite d'un pays politiquement divisé, mais aussi d’un des membres les plus importants de l’OPEP.
Plusieurs gouvernements de la région, en particulier les gouvernements de gauche, de Cuba jusqu’en Bolivie, ont suivi de près l’issue de cette élection, dans l’espoir que l'aide généreuse fournie par le président Chavez va se poursuivre.
