La décision est fortement contestée par les syndicats, notamment celui des enseignants contractuels. Cette catégorie d’enseignants, bien que n’étant pas des agents titulaires de l’Etat, était en effet jusqu’ici régie par le statut général de la fonction publique.
Les syndicats d’enseignants se demandent comment les communes, pas vraiment viables financièrement, pourront faire face aux nouvelles charges qu’impliquera cette décision.
Les contractuels représentent plus de la moitié du corps enseignant nigérien. Ils sont payés sur le budget de l’Etat, mais ils subissent régulièrement des retards de paiements. Selon certains analystes, cette décision de conférer leur recrutement et leur gestion aux communes, risque de compliquer davantage cette situation.