Un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey précisent que ces élèves sont présentement dans les sites de déplacés dépourvus d'écoles.
"151 écoles ont été fermées à cause de l'insécurité qui a engendré l'absence des maîtres et la psychose au sein des populations", indique le communiqué.
Certains établissements ont fermé après les toutes premières attaques des islamistes en février 2015. D'autres plus récemment avec la recrudescence des attaques, a expliqué à l'AFP un responsable municipal local.
Le Niger et ses partenaires, dont l'ONU, ont élaboré un plan qui est censé permettre aux élèves déplacés "de reprendre les cours en fin du mois de novembre" dans des endroits plus surs.
"Il s'agit de prendre en charge ces élèves dans les écoles les moins exposées pour les mettre à l'abri des agressions de Boko Haram", avait affirmé Brigi Rafini, le Premier ministre du Niger, lors d'une réunion fin octobre.
Depuis février, Boko Haram poursuit des attaques meurtrières dans la zone de Diffa, frontalière du fief des insurgés islamistes dans le nord-est du Nigeria, alors que l'armée peine à contenir les incursions du groupe.
"Le problème le plus important auquel nous avons affaire, c'est le contrôle de la zone frontière côté Nigeria", a déclaré fin octobre Hassoumi Massaoudou, le ministre nigérien de l'Intérieur, devant les députés.
"La menace persiste et elle a évolué vers la pose de mines, le harcèlement des troupes et les attaques-suicides avec utilisation de femmes" kamikazes, a commenté le député Maïdadji Issa à la télévision.
Avec AFP