C'est à travers une de ses succursales dénommée Niger Rivers que la société saoudienne Al-Horaish veut réaliser ce projet de mise en valeur des terres agricoles et pastorales. Elle est dans un premier temps intéressée par celles du bassin du Lac Tchad dans sa partie nigérienne. Le document du projet parle de 120 000 hectares. Et pour cela elle a obtenu déjà l'aval du conseil régionale de Diffa.
Pour l'instant, selon certaines sources, le gouvernement a demandé aux deux parties de surseoir à une quelconque signature pour matérialiser le projet. Un collectif d'organisations de la société civile demande aux autorités nigériennes d'aller plus loin en faisant simplement arrêter le processus en raison du tort qu'il causerait aux petits agriculteurs.
Le collectif d'organisations de la société civile se dit convaincu d'un retour très proche de cette société pour tenter d'acquérir ces terres agricoles non seulement dans le lit du Lac Tchad, mais également autour du fleuve Niger, d’où d'ailleurs son nom de NIGER RIVERS. Il appelle à une grande vigilance contre l’accaparement des terres agricoles par des investisseurs étrangers.