L’annonce a été faite par le responsable des élections nigérianes, Attahiru Jega, qui espère que cela permettra d’apaiser les tensions
Quelques heures auparavant, Goodluck Jonathan avait pourtant assuré que les élections se dérouleraient comme prévu la semaine prochaine au cours d’une allocution télévisée. « Le calme est en train d’être restauré », a-t-il expliqué.
Les analystes pensent que cette dernière étape électorale, qui suit les élections législatives et présidentielle, pourraient être encore plus volatile.
Les émeutes ont éclaté à l’annonce de la victoire du Chrétien Goodluck Jonathan à la présidence. Des partisans du candidat musulman, Muhammadu Buhari, ont attaqué des églises, des habitations et des postes de police dans le Nord du pays. Les chrétiens ont ensuite riposté.
Selon les medias Nigérians, les violences ont fait plus de 100 morts bien que les autorités refusent toujours de donner un bilan officiel. Le procureur général de la Cour Pénale Internationale, Luis Moreno-Occampo a prévenu que ceux qui commettent des atrocités pour prendre le pouvoir seront tenus responsables
Récemment élu au poste de président, Goodluck Jonathan a déclaré que ces violences rappellent tristement les événements des années 1960, qui avaient conduit à une guerre civile. D’après le président, elles viseraient à perturber les dernières élections de cette année.