"Mardi, des hommes armés ont attaqué une communauté des Berom, tuant treize personnes et rasant plusieurs habitations", a précisé l'officier.
"Cette attaque s'inscrit dans le cadre d'opérations de représailles mutuelles entre les Fulani et les Berom", toujours selon lui.
Les autorités avaient réussi à imposer une rencontre de pacification entre les protagonistes mais cela n'a pas empêché le sang de continuer à couler. Et en dépit de cette réunion, le 29 septembre, "un berger et cinq vaches sont tombés dans une embuscade et ont été liquidés dans le secteur, tandis que quatre autres vaches étaient blessées", a poursuivi le major Umar.
Selon le président des autorités de Riyom, Emmanuel Danboyi Jugul, 14 personnes ont péri lors des affrontements de mardi.
Selon lui, les élections générales à venir pourraient expliquer cette flambée de violences.
L'Etat du Plateau "était calme depuis trois ans et nous sommes soudainement confrontés à une nouvelle vague de meurtres maintenant que les élections approchent", a-t-il déploré.
L'Etat du Plateau se situe entre la "ceinture du milieu" qui sépare au Nigeria le nord à majorité musulmane et le sud, très majoritairement chrétien.
Il a longtemps donné lieu à des tensions tant ethniques que religieuses qui éclatent au grand jour lors des périodes électorales.
Le scrutin présidentiel au Nigeria est prévu pour février 2019.
Avec AFP