Les quatre femmes kamikazes ont visé une cérémonie funèbre du quartier de Molai Kalemari, a expliqué mercredi soir dans un communiqué le chef de la police de l'Etat du Borno, Damian Chukwu.
La plupart des victimes étaient des membres des milices civiles, qui tiennent de nombreux postes de contrôle à Maiduguri et participent à certaines opérations militaires pour combattre les insurgés aux côtés de l'armée nigériane.
"En tout, 12 membres des milices de la force conjointe ont perdu la vie avec sept villageois et quatre femmes kamikazes, portant le nombre total de morts à 23", a ajouté le responsable.
Vingt-trois personnes personnes ont également été blessées et évacuées à l'hôpital pour être soignées, a-t-il précisé.
Les attentats-suicides sont devenus le principal mode opératoire de Boko Haram après huit années d'insurrection sanglante dans le nord-est du Nigeria, qui a fait au moins 20.000 morts et plus de 2,6 millions de déplacés.
Les jeunes femmes et les jeunes filles sont très souvent utilisées comme bombes humaines pour attaquer les postes de contrôle et les cibles civiles comme les mosquées, les marchés et les stations de bus.
En juin, neuf personnes ont été tuées dans une série d'attentats-suicides dans la ville durant la fête de l'Aid el-Fitr, qui marque la fin du mois sacré du Ramadan chez les musulmans.
Avec AFP